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Portrait d’une start-up : VieMaVille, le média local pour les territoires ruraux habitants

Écrit par :
Alex Pittavino

Date de parution :
18 janvier 2021

Lieu :
Sophia Antipolis

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« En faite, on s’est rendu compte que, paradoxalement, les personnes qui connaissaient le moins bien leur ville sont les habitants. De cette base, l’idée est née. » Ici, Leo Haccoun, Co-fondateur du média « VieMaVille » et de l’entreprise Dignamik, ne cherche pas à pointer du doigt les habitants mais plutôt la façon dont l’information passe dans les territoires ruraux. Alors tout fraichement débarqué de Paris en 2017 , Leo, accompagné de Marina, se dirige vers l’entreprise familiale. Cependant, l’originaire de la région va très vite remarquer ce qui fait défaut à Digne-Les-Bains. « Très rapidement, on a ciblé deux problèmes importants. La difficulté de trouver les informations et ensuite, la difficulté de les comprendre. » C’est de ce constat qu’est née l’envie de créer un média entièrement dédié à Digne-Les-Bains. Pour rectifier les problèmes ciblés, Marina et Léo basent leur plan sur 3 approches différentes et complémentaires. Centraliser l’information grâce à un site internet, la synthétiser en rédigeant des articles et enfin, la diffuser avec un système « cross plateforme » : le digital. Dignamik, le média pour les habitants de Digne, est née.

« En faite, on s’est rendu compte que, paradoxalement, les personnes qui connaissaient le moins bien leur ville sont les habitants. De cette base, l’idée est née. » Ici, Leo Haccoun, Co-fondateur du média « VieMaVille » et de l’entreprise Dignamik, ne cherche pas à pointer du doigt les habitants mais plutôt la façon dont l’information passe dans les territoires ruraux. Alors tout fraichement débarqué de Paris en 2017 , Leo, accompagné de Marina, se dirige vers l’entreprise familiale. Cependant, l’originaire de la région va très vite remarquer ce qui fait défaut à Digne-Les-Bains. « Très rapidement, on a ciblé deux problèmes importants. La difficulté de trouver les informations et ensuite, la difficulté de les comprendre. » C’est de ce constat qu’est née l’envie de créer un média entièrement dédié à Digne-Les-Bains. Pour rectifier les problèmes ciblés, Marina et Léo basent leur plan sur 3 approches différentes et complémentaires. Centraliser l’information grâce à un site internet, la synthétiser en rédigeant des articles et enfin, la diffuser avec un système « cross plateforme » : le digital. Dignamik, le média pour les habitants de Digne, est née.

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 « L’herbe n’est pas forcément plus verte ailleurs »

Même si le projet a l’air risqué, le jeune couple, qui s’est rencontré à Paris, veut tenter l’expérience. « Pour nous, le projet a du sens. C’est important de valoriser le territoire. L’herbe n’est pas forcément plus verte ailleurs » s’exclame Leo avec conviction. Toujours grâce à un sourire communicatif, le Dignois évoque avec fierté « la Dign’Team ». « Au départ, on était à deux dans ma chambre. Aujourd’hui, on est huit ! » A peine sa phrase finie, Leo se dépêche de décrire tous les membres qui composent son équipe, tel un capitaine fier de ses joueurs. « Toujours privilégier « l’humain » aux compétences », voici son secret. Si l’équipe s’est agrandie, c’est que le projet aussi. Désormais, quelques mois après son lancement, Dignamik est devenue « VieMaVille », et le néo-média couvre désormais trois villes du 04 : Digne-Les-Bains, Sisteron et Manosque. Aujourd’hui, la start-up traite avec deux-cents « clients-partenaires » et a rédigé près de 4 000 articles. Tous utiles pour les habitants, tient à préciser Leo. Toujours soucieux de bien faire, le co-fondateur de la société avoue ses objectifs futurs. « D’ici fin 2021, on espère être présent dans 10 villes réparties entre le 04 et 05. En 2022 on espère s’étendre dans toute la région Sud pour, pourquoi pas, l’année suivante, viser les 3 000 partenaires et l’hexagone entier. »

 « L’herbe n’est pas forcément plus verte ailleurs »

Même si le projet a l’air risqué, le jeune couple, qui s’est rencontré à Paris, veut tenter l’expérience. « Pour nous, le projet a du sens. C’est important de valoriser le territoire. L’herbe n’est pas forcément plus verte ailleurs » s’exclame Leo avec conviction. Toujours grâce à un sourire communicatif, le Dignois évoque avec fierté « la Dign’Team ». « Au départ, on était à deux dans ma chambre. Aujourd’hui, on est huit ! » A peine sa phrase finie, Leo se dépêche de décrire tous les membres qui composent son équipe, tel un capitaine fier de ses joueurs. « Toujours privilégier « l’humain » aux compétences », voici son secret. Si l’équipe s’est agrandie, c’est que le projet aussi. Désormais, quelques mois après son lancement, Dignamik est devenue « VieMaVille », et le néo-média couvre désormais trois villes du 04 : Digne-Les-Bains, Sisteron et Manosque. Aujourd’hui, la start-up traite avec deux-cents « clients-partenaires » et a rédigé près de 4 000 articles. Tous utiles pour les habitants, tient à préciser Leo. Toujours soucieux de bien faire, le co-fondateur de la société avoue ses objectifs futurs. « D’ici fin 2021, on espère être présent dans 10 villes réparties entre le 04 et 05. En 2022 on espère s’étendre dans toute la région Sud pour, pourquoi pas, l’année suivante, viser les 3 000 partenaires et l’hexagone entier. »

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Le Village by CA comme accélérateur

Preuve du potentiel du projet, « VieMaVille » a été sélectionné pour faire partie du Village by CA. L’incubateur d’entreprises, lancé par le Crédit Agricole, permet aux jeunes start-ups de mieux se lancer en les aidant à dénicher plusieurs partenaires et contacts, mais pas seulement. « Leur soutien psychologique est indispensable. Il y a une réelle approche avec une vision différente mais aussi au niveau de l’expérience. » avoue Leo Haccoun. Pourtant, cela avait mal démarré. Après une première présentation en octobre 2019, le projet n’est pas retenu. « Quand je suis sortie de la réunion je me suis dit : C’est qui ce pitre ? Evidemment, je parlais de moi. » en rigole Léo aujourd’hui. 1 an plus tard, Marina et Léo reviennent à la charge. En novembre 2020, ils sont sélectionnés et rejoignent « l’incubateur ». 2 mois plus tard, « VieMaVille » fait partie du programme « musclé » établi sur 2 ans, de bon augure pour la suite des évènements.

Le Village by CA comme accélérateur

Preuve du potentiel du projet, « VieMaVille » a été sélectionné pour faire partie du Village by CA. L’incubateur d’entreprises, lancé par le Crédit Agricole, permet aux jeunes start-ups de mieux se lancer en les aidant à dénicher plusieurs partenaires et contacts, mais pas seulement. « Leur soutien psychologique est indispensable. Il y a une réelle approche avec une vision différente mais aussi au niveau de l’expérience. » avoue Leo Haccoun. Pourtant, cela avait mal démarré. Après une première présentation en octobre 2019, le projet n’est pas retenu. « Quand je suis sortie de la réunion je me suis dit : C’est qui ce pitre ? Evidemment, je parlais de moi. » en rigole Léo aujourd’hui. 1 an plus tard, Marina et Léo reviennent à la charge. En novembre 2020, ils sont sélectionnés et rejoignent « l’incubateur ». 2 mois plus tard, « VieMaVille » fait partie du programme « musclé » établi sur 2 ans, de bon augure pour la suite des évènements.

Crédit photo : Dignamik

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