Les guerres d’Italie furent une suite de conflits menés par les souverains français en Italie au cours du XVIe siècle pour faire valoir leurs droits héréditaires sur le royaume de Naples, puis sur le duché de Milan. Louis XII mourut le 1er janvier 1515 alors qu'il préparait une nouvelle campagne. Son successeur, François Ier, affirma ses prétentions sur le Milanais dès le début de son règne. Devant l'échec de la diplomatie, François Ier rassembla une armée de 50 000 hommes, placée sous le haut commandement du Connétable Charles III de Bourbon, de La Trémoille, Jacques de Trivulce, Lautrec, Bayard et Robert III de La Marck de Bouillon. Composée de nobles français, arquebusiers et arbalétriers gascons et navarrais, lansquenets allemands, et mercenaires des Pays-Bas (la « bande noire »), l'armée française comprenait plus de 22 000 lansquenets allemands ; 2 500 cavaliers lourdement armés des compagnies d'ordonnance qui perpétuèrent les pratiques et usages du chevalier médiéval ; vingt compagnies de Navarrais, Basques et Gascons (10 000 hommes), aux ordres du général basco-navarrais Pedro Navarro ; 8 000 fantassins français et 3 200 sapeurs ou charpentiers ; une artillerie de 69 grosses pièces (couleuvrines, serpentines) ; un important train des équipages, sous le commandement de Galiot de Genouillac, sénéchal d'Armagnac.